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dimanche 11 octobre 2015

Samedi 10 octobre, San Quiroco-Abbadia

Église à San Quiroco
Pèlerins sous cape
Étape 39
31km
Pluie ininterrompue, 14°
 
Départ ce matin sous la pluie qui nous a accompagnés tout le jour.
Après 6 km de marche nous nous sommes retrouvés face à un gué infranchissable et nous avons dû rebrousser chemin ce qui nous a fait 3 km de plus au compteur.
 
Après 8 km supplémentaires sous une pluie battante nous trouvons un bar bienvenu où nous pouvons nous reposer et prendre une boisson chaude car nous sommes trempés et frigorifiés. Le problème c'est que nos sacs, malgré toutes les protections, ont pris l'eau et il n'est guère possible de continuer dans  ces conditions car tout ce que nous avons est mouillé.Dans ce bar, seul îlot providentiel au milieu de ce déluge, nous retrouvons notre troupe d'allemands. Pas de problème nous n'allons plus dans les mêmes villes ni dans les mêmes hébergements.

Après consultation, et ayant compris que la pluie ne cesserait pas de la journée, nous appelons un taxi pour rejoindre notre étape du jour car ne pouvant prendre les chemins de traverse trop boueux, notre parcours sur la route, en dehors du danger, nous ferait parcourir 42 km ce qui est pratiquement impossible dans de telles conditions.

Le taxi arrive, un mini fourgon de 9 places et un millième de seconde plus tard,  neuf allemands se sont engouffrés dans notre taxi !
Dans la ruée, une dame sans aucun doute apparentée à la grosse Bertha vu ses dimensions, bouscule Georges ce qu'il ne faut surtout pas faire dans de telles circonstances et de fait, après d'explicites explications les allemands comprennent qu'il vaut mieux descendre rapidement du taxi, ce qu'ils font en maugréant, et qui nous laisse dans une  indifférence royale.
 
Nous voilà à l'hôtel bien installés mais nous aurons beaucoup de mal à sécher nos affaires. Nous allons nous restaurer et ensuite nous verrons bien. Chaque jour est différent.

1 commentaire:

  1. Coucou les pèlerins. Je ris en vous lisant ce matin et imagine bien papa remettant en place les allemands, et la salve de mots qui a du lui passer par la tête s'il ne les a pas dit tout haut! Réflexion d'une urbaine pélerine des magasins : Toute cette eau ce n'est pas un peu normal quand on se dirige vers acquapedente ! bisous

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