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mercredi 30 septembre 2015

Mercredi 30 septembre, Sarzane-Marina dit Massa





La promenade de Luni
Étape 29
21 km
Beau temps, 23°

 


C'est la routine ! Sortie de ville par la route et fin d'étape bord de plage. Il va falloir s'habituer à marcher sur les routes jusqu'à Rome car il y a très peu de chemins. On espère qu'elles ne seront pas trop dangereuses.
 
Aujourd'hui nous avons traversé les villes de Luni, Carrare et Massa qui sont les fers de lance de l'exploitation et de l'expédition du marbre dans le monde entier. Les carrières vues de loin font penser à des névés avec la blancheur de la pierre.

 
Carrières de marbre.
Petit contretemps, le gîte, que nous avions pourtant réservé, est fermé. Pas le choix, ce sera l'hôtel.


Marina di Bassa


Réflexions sur le chemin :


Statue de marbre à Luni

* Le chemin de st Jacques de Compostelle n'est pas le chemin de Rome. C'est comme si on voulait comparer une autoroute avec un sentier
* Sur le chemin de st Jacques, sur les quatre grands axes des chemins français et dans sa partie espagnole, le pèlerin est connu et reconnu.

* Sur le chemin de Rome rien de tout cela, d'ailleurs, après un mois de marche nous n'en avons rencontré que quatre dont trois en France.
* Dans ces conditions il est bien difficile que le pèlerins soit connu et reconnu. On se doute bien qu'il va loin avec ce grand sac à dos mais on envisage très difficilement ce long pèlerinage à pieds.
* De fait, s'ajoute aux difficultés quotidiennes le manque de gîtes pour le soir. Arrivés à l'étape, les quelques adresses ne sont pas toujours bonnes et les numéros de téléphone encore moins. Du coup on galère pour trouver un gîte pas trop cher pour le pèlerin au long cours.
* Depuis hier, nous sommes sur la via Francigena qui descend du Montgenèvre et on suppose que ce sera différent et que nous retrouverons nos repères pèlerins. 

Chers amis,
Nous serons à Lucca le 2 octobre et à Altopascio le 3 octobre en début d'après-midi. Si des personnes veulent venir marcher avec nous le 3 de Lucca à Altopascio ou venir à notre rencontre sur le chemin merci de nous le dire ( Tel 0033609144483)
Notre premier voeu sera réalisé, nous aurons relié st Gilles du Gard en France à Altopascio, ensuite nous continuerons sur Rome.

Merci de votre accueil et à très bientôt... 





 
 

 





 

 

 

 
 


 



 
  

Mardi 29 septembre, La Spezia-Sarzane




Baie de San Torenzo-Lerici
Étape 28

20 km
Temps nuageux puis ensoleillé, 24 °




Promenade à La Spezia
Départ ce matin au bord de mer dans la zone portuaire de La Spezia d'abord assez belle tant qu'elle concerne la navigation de plaisance puis franchement très moche dans sa majeure partie commerciale avec ses containers et tout ce qui va avec.
En plus, la totalité de notre marche se fait sur la route où la sécurité des piétons ne préoccupe guère les municipalités qui préfèrent aménager les bords de mer laissant à l'abandon les routes extérieures qui sont un dépotoir ininterrompu sur les bas côtés.
Bien sûr, partout les gens jettent leurs poubelles n'importe où mais là,  il faut vraiment que tout le monde s'y mette pour arriver à une telle quantité.

Un quartier perché de Remonter Magra
L'étape ne présentant aucune difficulté nous sommes arrivés tôt au gîte ce qui nous permet de récupérer de nos efforts d'hier et de laver notre linge qui en avait bien besoin.
Nous bouclons ce soir notre 4ème semaine et en même temps, nous rejoignons la via Franzigena où on devrait normalement rencontrer plus de pèlerins. Ça commence mal, on est encore tout seuls.
Comme on fait son lit...

Par contre le gîte est plus conforme aux accueils pèlerins. Nous sommes dans une grande salle, on nous a fourni 3 matelas et 2 lits de camp à monter nous mêmes, et on dormira très bien.

Bonne nuit !





Lundi 28 septembre, Sestri Levante-La Spezia

Début des Cinque Terre
Vernazza
Étape 27
Kilométrage indéterminé 

Beau temps, 25°
 
Çà ne va pas être facile d'être clair pour vous relater cette journée, qu'on ne qualifiera pas au risque d'être grossier, mais on va essayer.
Nous sommes partis ce matin comme d'habitude tout guillerets et après quelques km nous nous sommes trouvés en face d'un tunnel très étroit dans lequel la circulation était alternée rendant le passage piétons très dangereux. N'ayant pas beaucoup d'autres choix nous avons décidé de tenter la traversée vu la longueur modeste du tunnel (140 m). Arrivés au bout  un autre tunnel nous attendait dans les mêmes conditions plus un panneau: interdit aux piétons et une longueur de 460m. Pas le choix on a continué; sauf que derrière, vous l'avez deviné un troisième tunnel mais cette fois long de 3 km !
 
Les Cinque Terre se font désirer !
 

Les Cinque Terre vues du bateau
Une dame nous a dissuadés de tenter la traversée, trop longue et trop dangereuse et que la seule solution pour passer était de prendre le train. Et dire que notre destination était juste de l'autre côté.


 
Nous avons décidé sagement de rebrousser chemin mais avec les mêmes tunnels déjà traversés. Nous voilà dans le train pour quelques malheureux km mais avec beaucoup de retard sur notre tableau de marche.
Embarquement immédiat.


 
 
Après le train, pour changer un peu nous avons pris le bateau, une petite demi-heure de mer pour atteindre Vernazza et de là reprendre notre marche jusqu'à Corniglia. Après 500m d'une montée très raide nous trouvons une guérite avec un cerbère qui nous demande 30 € pour continuer. C'est certes une escroquerie mais on n'a toujours pas le choix et on paye pour escalader sans cesse un chemin pourri qui certes domine la mer et les paysages magnifiques mais on se dit que depuis dix jours on voit la même chose, pour ne pas dire mieux et gratuitement.
 
Arrivés à Corniglia, on apprend que le chemin piétonnier est fermé suite à des éboulements. Bref, on ne peut pas continuer.
On rejoint donc la gare par un escalier indescriptible. Là, un peu de fraîcheur avec 1 couple de bretons et leur fils et un couple de thaïlandais; relations cordiales et échanges très sympa.
Rencontres à Corniglia


 
Nous revoilà dans le train serrés comme les sardines dans la boîte (air connu) et notre épopée du jour se termine à 19h sans endroit pour dormir.

Finalement, on trouve un appartement avec l'aide d'une dame qui parle français. Il est 20 h. Nous allons manger au premier resto venu et nous tombons sans le vouloir dans un des meilleurs de la région avec plein de récompenses et de prix divers qui sont amplement mérités. On ne peut pas avoir tout faux tout le temps.

Demain nous sortons de ces pièges à touristes et nous rejoignons la via Franzigena et ensuite la Toscane.
 











 


lundi 28 septembre 2015

Dimanche 27 septembre, Rappalo - Sestri Levante




La tour de Rappalo
Étape 26

23km
Temps nuageux puis très beau et chaud en soirée, 26°


Que dire de cette journée? Pas grand chose. Nous avons marché essentiellement sur la route nationale avec le bruit des voitures et surtout celui des motos, innombrables, et leurs conducteurs qui se prennent tous pour Valentino Rossi; et si vous leur parlez du code de la route ils ouvrent des yeux plus grands que ceux qui nous regardent marcher.
 
Georges et son nouveau copain.

Hier nous avons atterri dans un hôtel d'un autre âge avec un mobilier et des objets qui se veulent décoratifs et se donnent beaucoup de peine pour y arriver. On a eu l'impression de dormir chez Louis la Brocante. Le patron, hableur au premier abord, s'est révélé plutôt sympa et à même posé avec Georges au milieu de ce capharnaüm.

Dans l'après-midi nous avons eu droit à notre bord de plage mais sur une courte distance et la route nous a repris jusqu'à notre destination du jour.
 
Le gîte est bien mais les chambres étant individuelles, nous avons chacun la nôtre. On espère quand même se retrouver demain matin.




 




dimanche 27 septembre 2015

Samedi 26 septembre, Gênes-Nervi. Rapallo



Les scaletina 
Étape 25


23 km
Très beau temps, 28 degrés


Aujourd'hui nous avons eu le parcours habituel du bord de mer le matin mais l'après-midi nous avons regagné la montagne afin de couper la presqu'île de Portofino qui aurait allongé l'étape de 10 km.

Certes on n'a pas monté longtemps mais très rudement. Les montées sont pour la plupart des escaliers très raides, qui n'en finissent plus de tourner et s'ils nous mènent directement au sommet, ils nous laissent aussi, épuisés et assoiffés. Et les italiens avec certainement un humour qui leur est propre, appellent ça : scaletina (petit escalier) que nous avons rebaptisé: scaletinasse.
 
Heureusement il ne restait plus qu'à descendre sur les 8 derniers km pour atteindre notre point de chute du jour, Rappalo, charmante petite ville balnéaire.
 

Le golfe de Rappalo

 
On espère que vous suivez toujours le tracé qui, plus nous avançons, plus il est susceptible de changements. En effet, si en préparant notre périple nous avons établi une base de référence elle ne tenait pas compte des réalités du chemin qui, selon la forme physique, la forme mentale, les km, l'état des routes, les hébergements etc...peuvent modifier quelque peu l'itinéraire prévu.

Mais tout va bien!
On vous fait confiance, on est sûrs que, comme nous, vous n'êtes pas perdus.


Même les bonnes soeurs peuvent avoir des échauffements aux pieds




 

vendredi 25 septembre 2015

Vendredi 25 septembre, Savone-Arenzano-Gênes

Tour au départ de Savone
Étape 24
25 km

Très beau temps, 26°


Petite innovation pour cette étape que nous avons scindée en deux, 25 km le matin pour atteindre Arenzano, puis 22 km en train pour éviter l'entrée de Gênes qui présente une succession de mochetés. Le port commercial est un puzzle de hangars, de containers, de grues, de bateaux et de docks. Tous les avis, y compris celui du guide nous recommandaient de sauter cet endroit.
 


Le port de Savone


Les tunnels


Toujours les tunnels
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le matin la marche à été comme d'habitude en bord de mer, entrecoupée de passages dans une vingtaine de tunnels plus ou moins longs. En fait, les villes que nous avons traversées ont aménagé une promenade sur une ancienne voie ferrée et ont conservé les tunnels qui ne voient plus passer que des piétons et des cyclistes.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 A notre arrivée à Gênes, nous avons pris un bus pour rejoindre notre gîte un peu distant de la gare. On peut dire que nous avons eu du flair : quarante minutes de montée, arrêt à une trentaine de stations et nous sommes au sommet de la ville.
 
Gênes de loin

 La vue est magnifique mais nous sommes loin du centre ville et de son passé historique. Dommage, nous n'aurons pas de photos. On reviendra peut-être un jour en touristes.

 
Gênes d'en haut du gîte

 
 
 

 




jeudi 24 septembre 2015

L'école de dessin et de peinture de Saint-Gilles expose à Altopascio

à partir du 24 septembre

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Affiche de l’exposition
Dans le cadre d’échanges culturels avec notre ville jumelée avec Altopascio , plusieurs élèves de l’Ecole de Dessin et de Peinture de Saint-Gilles se rendront pour une exposition de leurs œuvres en Italie le 24 septembre prochain.
 
Cette exposition a pu se concrétiser grâce au concours du comité de jumelage.
 
Pour officialiser cette rencontre Madame Dominique Novelli, première adjointe au Maire et déléguée à l’enseignement scolaire, à la petite enfance et aux Centres de loisirs, se joindra au voyage.
 
Au programme :  rencontres, échanges culturels avec nos homologues Italiens, expositions des œuvres de nos élèves, vernissage, visite d’Altopascio, visite de la galerie des Offices et de la ville de Florence avec quartier libre.
 
 
http://www.comune.altopascio.lu.it/esposizione-della-scuola-di-disegno-e-pittura-di-saint-gilles/

Jeudi 24 septembre, Finale Ligure - Savone



Étape 23
26 km,

 
beau temps, 28°

Début du golfe de Gênes













Sortie de Finale Ligure
Nous sommes toujours au bord de la mer, mais aujourd'hui la mer.... qu'on voit dans ses... moindres détails à vraiment des reflets changeants, passant par toutes les teintes du bleu très sombre au bleu très clair. Les côtés très escarpées que nous surplombons offrent des points de vues magnifiques tout au long de la journée.

 
Pas de difficultés particulières mais les grandes lignes droites à l'entrée des villes qui se succèdent sont un peu languissantes.
 
Nous avons effectué à peu près la moitié du parcours. Le moral va toujours, on est en avance sur le timing et si tout va bien, nous arriverons à Altopascio, le 2 ou 3 octobre. On a hâte d'y être !
 

Quelque part sur la côte
 
 
 Réflexions sur le chemin :


 Depuis 4 jours que nous marchons au bord de la côte, nos pieds, nos bâtons et nos yeux ont oublié les beaux chemins de forêt et de garrigue; * ils s'habituent aux trottoirs en mosaïque, en marbre, en tommettes roses, en asphalte.
 
* Ils s'habituent aussi aux voies vertes qui bordent les côtes pour l'usage des vélos et des piétons.

* La circulation est intense et le bruit gêne notre marche.

* Les regards des gens sont toujours peu sympathiques.


Départ de la place de Finale Ligure
Il y a du monde mais très peu de vraies rencontres. Quelques unes remarquables cependant :
 
* Trois dames émerveillées de notre chemin,
 
* ce bel italien frisant la soixantaine, interpellant les deux dames très bizarres que nous sommes. Il cherche quelques mots de français et repart ravi,
 
* cette petite dame âgée à son balcon du 6ème étage qui semble guetter un bonjour que je lui envoie et elle me répond vigoureusement. J'imagine qu'elle est ravie de casser sa solitude.
 
 
 
 
 
 
 
* Et encore, l'accueil au monastère des Clarisses d'Imperia, un peu distant et froid par rapport aux  Clarisses de Nîmes que je connais bien, mais très fraternel. ici, on ressent toute la rigueur de l' Église italienne. Nous cheminerons portés par leurs prières.
 
* Et aussi ce monsieur qui nous accoste et apprenant que nous sommes partis de France, d'une ville à côté de Nîmes entre dans une joie enfantine... sa femme est nîmoise ! Il serre la main de tout le monde, enchanté de cette rencontre
 
Tous ces petits bonheurs nous aident à continuer sans nous soucier du gîte du soir ou du linge qu'on pourra laver ou pas.
Nous aussi il semble que nous semons  un peu de bonheur.  
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 

 
 
 
 


 

 













mercredi 23 septembre 2015

Mercredi 23 septembre, Alassio-Finale Ligure

 



Une île au large d'Alassio
Étape 22
31 km
Temps variable, 22°





Départ avec Valentina














Ce matin, au petit déjeuner notre hôtesse, Valentina est aux petits soins pour nous. En plus de la qualité de l'hôtel, nous avons beaucoup apprécié sa gentillesse et son attention. Elle a bien voulu poser avec nous et nous sommes heureux de vous la présenter.

 

 La via Augusta
 



Aujourd'hui nous avons eu tous les temps. D'abord beau le matin ce qui nous a permis de bien passer les collines de la via Augusta pleine de vestiges romains. Peut-être notre empereur nîmois est passé sur cette route.




Entre 10 et 13 heures, changement brutal avec un ciel couvert, très peu de pluie mais un vent de face en rafales qui ont bien atteint les 100 km/h. Et bien sûr aucun abri, rien pour s'arrêter pour le repas de midi et une ligne droite de 5 km...interminable.
Et au bout de la ligne droite, un bar dans lequel nous nous sommes engouffrés, restaurés, abreuvés et reposés.
 
Ensuite le train-train habituel si l'on peut dire vu la longueur de l'étape, avec le bord de mer et le soleil revenu.
 
Ce soir le gîte est au bord de la mer. C'est bien, mais passager et très bruyant.



Albenga






mardi 22 septembre 2015

Mardi 22 septembre, Imperia-Alassio

L'église d'Imperia
Étape 21
28 km.
Temps brumeux le matin, nuageux ensuite, page pluie, 22 °.


Étape bord de mer comme hier et comme demain ce qui fait qu'on a rien à vous dire.
 
Ah si, ce matin, Rolland a déjeuné d'un café au lait avec tartines et confiture de citron sauf que, honteusement trompé par une traîtresse boîte annonçant "zucchero" il a salé le tout, ce qui a provoqué le rire de tout le monde sauf le sien. Il faut dire qu'après avoir goûté, on ne le conseille à personne. Rageur d être obligé de boire tout le jour pour se dessaler comme une morue, il a juré, en guise de représailles, de ne plus acheter un disque de Zucchero, même s'il n'y est pour rien.
 
La matelote de Noëlle
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ensuite Noëlle, prise d'un début d'hystérie ou de folie douce a esquissé en pleine rue quelques pas de danse qui se voulaient être une matelote qu'on n'a pas reconnue, certainement croisée qu'elle était avec une habanera ou une lointaine cousine par alliance de la séguedille.
Surpris sur le moment, nous avons appris par la suite que cet état de chose est souvent provoqué par un manque de sommeil, une fatigue accumulée, la frugalité des repas de midi ou les trois à la fois.

Rassurez-vous, elle a repris son état normal.

San Lorenzo 
 
 
Alassio

Ce soir nous sommes, faute de gîtes, dans un hôtel une étoile qui en mériterait trois ou quatre.
 
Nous bouclons aujourd'hui notre troisième semaine de marche. Tutto e bene.

 

 







lundi 21 septembre 2015

Lundi 21 septembre, San Remo - Imperia

 
Départ de San Remo
Georges essayant
de trouver un gîte

Étape 20 
28 km
Beau temps très chaud, 28°
 



Aujourd'hui le chemin est plat tout au long des plages que nous longeons. À la sortie de San Remo nous trouvons une piste réservée aux cyclistes et aux pietons. Elle nous mènera sur 23 km jusqu'aux portes d'Imperia. Il s'agit en fait de l'ancienne voie ferrée qui a été très bien aménagée et par conséquent très fréquentée.
 
Sur la parcours nous traversons deux tunnels (300m et 1500m) et en dehors de la drôle d'impression de parcourir un tunnel ferroviaire à pieds, nous sommes au frais!

Petits pèlerins et grande bleue

 
Les paysages sont toujours aussi magnifiques avec la mer à perte de vue et des petites villes et des ports en continu.

Ce soir nous sommes accueillis dans un monastère tenu par la communauté des Clarisses et nous avons tout un appartement à disposition.
 
 

Église d'Imperia
Réflexions sur le chemin : 
La face cachée du chemin = on ne vous dit pas tout, toute l'intimité du chemin :

* Les montées et les descentes qui vident le corps et l'esprit, les chemins énervés, boueux, embroussailles, inondés, caillouteux, éventrés, sans oublier les chemins doux, confortables qui reposent les pieds.
* L'estomac qui se vide insensiblement et qui appelle le secours d'une banane, de fruits secs, d'une tranche de saucisson, d'un quignon de pain ou encore le délice d'un quart de pomme, d'une moitié de tomate, d'une boîte de sardines et merveille des merveilles, d'un carré de chocolat.
* Le gosier et les lèvres qui se dessèchent et aspirent à l'eau, à la bière voire au rosé selon les circonstances.
* Le bonheur d'une douche après l'effort, la transpiration, le moral en baisse et ce moment inoubliable qui s'imprime dans le corps et l'esprit.
* Le linge qui pue et qu'on n'arrive pas à laver ou à sécher.

Mais il y a aussi les rencontres qui réconfortent de tous les aléas du chemin.

* Ce cycliste qui n'hésite pas à faire demi-tour pour partager un moment de notre aventure,
* La dame de l'escapade dont on ne connaît pas le nom mais qui s'illumine et réalisant que nous allons à Rome; elle nous encourage et nous félicite et pose avec Georges pour la photo du blog. On sent bien qu'on lui a offert un moment de bonheur.
* Cet ami qui ce matin nous laisse au bord du chemin, inquiet de notre devenir

Chaque personne rencontrée est un cadeau, une force supplémentaire, une raison de plus de continuer.
 

 
 

 







 

Dimanche 20 septembre, Menton - San Remo




La frontière

Étape 19
22 km
Beau temps, 26 °
 
C'est fait,  nous avons quitté la France !
 
 

Le trajet entre Menton et Vintimille étant très dangereux pour les piétons notamment au passage de deux tunnels, Katel, dont nous avons parlé hier, nous a fait traverser la frontière avec son véhicule ce qui nous a permis d'aller jusqu'à San Remo.
 
 
 
 
 
Pas de difficultés aujourd'hui, l'étape s'est déroulée uniquement sur le bord de mer. Après la beauté de la côte d'Azur, nous avons été surpris par Vintimille qui est vraiment délabrée.
 
Bordighera
San Remo
Mais au fur à mesure de notre progression nous découvrons les villes du bord de mer de plus en plus belles et San Remo est magnifique.
 

Le casino de San Remo

 

 


dimanche 20 septembre 2015

Samedi 19 septembre, Notre Dame de Laghet-Menton

Notre Dame de Laghet
Nos Dames de Laghet

Étape 18
20 km
Très beau temps, 26°


Dernière étape des Alpes toujours avec beaucoup de dénivelé mais des paysages superbes. Nous avons surplombé, de 800 mètres d'altitude, la principauté de Monaco pendant plus d'une heure.

Monaco
 
 

Georges, Marie Claude et leur fille Katel
Un olivier millénaire à Roquebrune

 
Une très longue descente nous a menés jusqu'à Menton et le gîte en plein centre et à deux pas de la mer est très bien. 

Georges et Marie-Claude ont eu la surprise de la visite de leur fille qui a fait le voyage depuis la Suisse pour les rencontrer.
 

Demain nous quittons la France pour l'Italie et quelques jours de bord de mer vont soulager nos petits bobos.